mercredi 4 février 2009

Les Mains de ma Grand-Mère

Les mains de ma grand-mère
Ma grand-mère, ayant plus de 90 ans,

Etait assise, l’air affaiblie sur le banc du patio.
Elle ne bougeait pas, seulement assise,
La tête vers le bas, fixant ses mains.
Quand je me suis assise auprès d’elle,
Elle ne bougea pas, aucune réaction
Je ne voulais pas la déranger,
Mais après un long moment de silence
Je me suis informé si elle allait bien.
Elle leva la tête et me sourit.
« Oui je vais bien merci de t’en informer »
Dit-elle de sa voix forte et claire.
« Je ne voulais pas vous déranger, grand-mère,
Mais assise là,
Fixant tes mains et
Je voulais savoir si tout allait bien pour toi» lui ai-je dit.
« As tu déjà regardé tes mains? » me dit-elle.
« Je veux dire vraiment regarder tes mains? »
J’ai alors lentement ouvert mes mains et les fixai.
Les retournais, m’en frottai les paumes.
« Non, je pense que je n’ai pas vraiment regardé mes mains »
Lui dis-je et
Me demandant ce qu’elle voulait dire.
Grand-mère me sourit et me raconta cette histoire.
« Arrêtes-toi et réfléchis un peu au sujet des mains que tu as,
Comment elles t’ont si bien servi depuis ta naissance. »
Mes mains, ridées, desséchées et affaiblies ont été les outils
Que j’ai toujours utilisés pour étreindre la vie.
Elles m’ont permis de m’agripper et d’éviter de tomber
Quand je trottinais lorsque j’étais enfant.
Elles ont porté la nourriture à ma bouche.
Enfant, ma mère m’a montré à les joindre pour prier.
Elles ont attaché mes souliers et mes bottes.
Elles ont touché mon mari et
Essuyé mes larmes quand il est parti à la guerre.
Elles ont été sales, coupées, rugueuses et enflées.
Elles ont été maladroites quand
J’ai tenté de tenir mon premier enfant.
Décorées avec ma bague de mariage,
Elles ont montré au monde que
J’aimais quelqu’un d’unique et spécial.
Elles ont écrit mes lettres à ton grand-père et
Ont tremblé quand je l’ai enterré.
Elles ont tenu mes enfants,
Ensuite mes petits enfants,
Consolé les voisins et
Tremblaient de rage quand je ne comprenais pas.
Elles ont couvert ma figure,
Peigné mes cheveux et lavé mon corps.
Elles ont été collantes et humides,
Sêches et rugueuses.
Aujourd’hui,
Comme rien ne marche vraiment plus comme avant pour moi,
Ces mains continuent de me soutenir et
Je les joins encore pour prier.
Ces mains portent la marque de ce que j’ai fait et
La marque des accidents de ma vie.
Mais le plus important est que se seront ces mêmes mains
Que Dieu attrapera pour m’amener avec lui dans son Paradis.
Avec elles, Il m’élèvera à ses cotés.
Et là, je pourrai les utiliser pour toucher la face du Christ »
Pensive, je regardais ses mains et les miennes.
Je ne les verrai jamais plus du même œil.
Plus tard,
Dieu tendit ses mains et attira grand-mère à lui.
Quand je me blesse les mains, quand elles sont sensibles,
Ou quand je caresse le visage de mes enfants ou
De mon époux, je pense à grand-mère.
Je sais qu’elle a été soutenue par les mains de Dieu.
Et je veux, moi aussi,
Un jour, toucher la face de Dieu et
Sentir ses mains sur mon visage.
(Auteur Inconnu)
je trouve ce poême très joli et cela me fait penser à ma grand-mère
(à ma petite mémé comme je l'appelais)(elle nous a quitté à l'age de 97 ans)
dont vous voyez la photo tout au début
qu'est ce que je l'aimais cette mémé,
j'aurais aimé qu'elle me parle ainsi de ses mains

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